Qu’est-ce que la permaculture ?

La permaculture est l’une des raisons pour lesquelles nous voyageons et rencontrons des personnes actives dans ce milieu.

Ainsi, c’est avec grand plaisir que nous vous communiquons la définition traduite du livre « Premiers pas en permaculture : 50 projets et solutions pour le jardin et la maison » de Ross & Jenny Mars chez qui nous avons passé un mois à Mundaring, Western Australia.

Qu’est-ce que la permaculture ?

Définition : le terme permaculture est une combinaison des mots « permanent » et « agriculture » ou plus largement « culture ».

Une méthode de conception

Ce qui caractérise les méthodes de la permaculture par rapport à celles de l’agriculture conventionnelle, c’est le développement, sur un site permaculturel d’une biodiversité particulièrement importante : la conception du site intègre dès son origine une très grande variété de plantes et d’animaux. Ces éléments se complètent les uns les autres, et chacun remplit plusieurs fonctions.

Par exemple, la conception du site peut y intégrer une marre pour faire de l’aquaculture. Mais cette marre ne servira pas qu’à cela : elle sera aussi conçue en tant que ressource en eau pour la boisson (éventuellement après filtration) et pour l’arrosage du jardin. Elle pourra servir de réserve en cas d’incendie. Enfin le fait qu’elle contribue à rafraîchir l’atmosphère sera également pris en compte dans une stratégie de lutte contre l’excès de chaleur, par création d’un microclimat.

Autre exemple : les poules. En plus de fournir de la viande et des œufs, elles peuvent être utilisées pour contrôler les ravageurs au potager, lutter contre les mouches des fruits au verger, fournir un engrais pour le jardin ou pour une petite installation de méthanisation.

Par ailleurs, la permaculture est un processus de conception intégrée où l’emplacement des bâtiments et des installations, des plantes et des animaux est soigneusement choisi.

Du fait de la généralisation de ces principes, la permaculture peut s’appliquer tant à la ville qu’à la campagne, dans des appartements du centre-ville ou dans des fermes. Bien entendu, elle ne s’appliquera pas de la même manière dans ces différents contextes ! Dans des jardins urbains, souvent de petite taille, l’activité principale consiste à cultiver des aliments variés, sains et de qualité. Pour un grand domaine agricole, ce sera très différent. La permaculture à grande échelle se distinguera par le recours à des arbres fourragers pour le bétail, à des méthodes de collecte et de stockage de l’eau, à des brise-vents et à des zones abritées pour les animaux, à des techniques d’agroforesterie et de culture en allées, à des plantations protégeant le sol. Il y aura bien entendu aussi des productions commerciales, comme des légumes bio, ou des arbres fruitiers.

Une éthique

Pour beaucoup de monde, la permaculture est une philosophie et un mode de vie : c’est prendre la responsabilité de notre propre bien et faire les choses que nous ressentons comme importantes pour notre bien-être, pour le bien-être des autres et pour celui de notre planète.

L’éthique en permaculture repose sur trois piliers :

Prendre soin de la terre

Ceci implique d’agir pour maintenir la biodiversité, restaurer les terres endommagées et dégradées, préserver les environnements naturels et utiliser les ressources de manière étique.

Prendre soin des gens

Les besoins de base des personnes doivent être satisfais par le système. Toutes les personnes concernées doivent être prises en compte et consultées lors de la conception d’un aménagement en permaculture.

Partager l’abondance

Ceci implique d’utiliser les surplus de temps, d’argent et d’énergie pour atteindre les deux objectifs ci-dessus : prendre soin de la Terre et des gens. Ainsi, après avoir installé notre propre système et satisfait nos besoins et ceux de notre famille, nous pouvons commencer à aider les autres à atteindre leurs objectifs.

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